Ladakh (Inde, août 2009)

C’était un rêve de gosse. Quand l’esprit se perdait dans les replis des atlas de géographie. Quand l’imagination s’envolait à la lecture des récits d’explorateurs vers cet « Himalaya, continent secret », que décrivait Michel Peissel en 1977 ; ou à la contemplation des photos diaprées de Shiro Shirahata qui me transportaient, adolescent, des Alpes à l’Himalaya et aux confins du Karakorum.

Depuis toujours, j’ai la passion de la montagne. Depuis très longtemps je rêvais, sans savoir par où commencer, de découvrir les grandes chaînes d’Asie centrale, ce toit du monde où les forces de la création sont toujours à l’oeuvre, projettent la roche et la glace à des hauteurs prodigieuses et creusent la terre en des falaises et des gorges vertigineuses. Ce point nodal où convergent, depuis l’Antiquité, religions, empires et civilisations. Ce lieu hors du temps, comme en suspension, et pourtant infiniment fragile.

Et puis, avec quelques amis, j’ai franchi le pas en 2009, pour mes 40 ans, en partant trois semaines au Ladakh, ce bastion du bouddhisme tibétain aux confins du Cachemire indien. Ce fut d’abord la mythique route Manali-Leh, et la découverte des monastères, puis la vallée de la Nubra, à la frontière fermée du Pakistan, et le lac de Pangong Tso, la plus haute étendue d’eau salée au monde, partagée avec la Chine…

 

 

 

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